La Mesure de l'Excellence

LES ARTICLES DU MOIS DE MARS 2015
Retour à la page d'accueil

Mise d'un jeune homme en l'an X (1801-1802).

Photographies : « Mise d'un Jeune Homme », « An X » (1801-1802). Incroyable dans un jardin, sans doute celui du Palais du Luxembourg à Paris.

Article publié le 23 mars 2015 par LM
© La Mesure de l'Excellence

La coupe et le pli parfaits

J'ai découvert les photographies des Delton dans une exposition leur étant dernièrement consacrée à Paris (voir ici).

L'intérêt de celles-ci est, pour moi, dans les représentations des cavalières et des cavaliers, notamment de la promenade du Bois de Boulogne.

La photographie rend mieux que les gravures l'élégance de la coupe et des plis des habits distingués d'alors. La pose permet de donner à la stature une prestance et à l'habit un tombé parfait, tout en conservant l'instantané de vie particulier à la photographie. Ces images sont d'autant plus précieuses qu'aujourd'hui l'habit sur mesure se fait extrêmement rare.

Photographies : « PHOTOGRAPHIE HIPPIQUE » « DELTON, au Bois de Boulogne ». J'ai acquis cette photographie dernièrement pour ma collection, et j'en suis particulièrement heureux. Comme on le voit, le costume d'amazone de la cavalière est parfaitement coupé et ajusté, comme une seconde peau. Seules les manches forment des plis provoqués par les épaulettes. Cette perfection de la coupe et des plis fait partie de ce qu'on appelle autrefois la propreté, qui ne présuppose pas un manque d'originalité, au contraire ; mais cette originalité se doit d'être de bon goût, d'un ton sûr témoignant de la finesse, de l'inventivité et autres qualités de son auteur.

Article publié le 20 mars 2015 par LM
© La Mesure de l'Excellence

Chapeaux & chapels

L'étymologie du mot 'chapeau' vient sans doute du latin caput qui signifie 'tête' ou cappellus 'coiffe'. Au Moyen-âge le terme 'chapeau' est employé pour tout ce qui sert à couvrir la tête ou l'orner (plumes, guirlandes, diadèmes, chapeaux, bandelettes ...). 'Un chapel' désigne une couronne de fleurs pour la tête à cette époque (on dit aussi 'chapeau'). Ce mot est toujours d'usage aujourd'hui.

Les fleurs fraîches sont un élément important de la garde-robe féminine. Certaines marchandes de fleurs ambulantes sont spécialisées dans les fleurs à mettre dans les cheveux, à la boutonnière ou autres endroits de l'habit. Les hommes apprécient d'en placer une à leur boutonnière. Sous Louis XVI, certaines coquettes vont jusqu'à porter dans leurs coiffures de petits vases invisibles permettant de garder les fleurs fraîches de leurs compositions capillaires. Les fleurs fraîches sont en effet plus délicates et jolies que les fausses.

Première photographie : Détail d'une gravure, datée du 18 Janvier 1840, provenant de la revue La Mode.

Photographie de gauche : « Grande mode. » « Chapeau omnibus, de l'invention de Mlle Baroque, rue Vivienne » « Lith. De Gobert et Cie », « Genty éditeur », signée « Ph. ». Les volumineux chapeaux féminins sont à la mode vers 1829 (voir l'article Modes féminines sous Charles X). On le voit, non seulement ils sont énormes, mais ils ont aussi de grands rubans, plumes et fleurs.

Photographie ci-dessous : Femme 'fin de siècle' choisissant un chapeau chez une vendeuse.
Photographies ci-dessous : Vers 1791.
Photographie ci-dessous : 1807.
Photographies ci-dessous : Vers 1824 et 1829.
Photographies ci-dessous : 1832.
Photographie ci-dessous : 1881.

Article publié le 16 mars 2015 par LM
© La Mesure de l'Excellence

Les indiens au Palais-royal.

Photographie publiée le 14 mars 2015 par LM
© La Mesure de l'Excellence

Rue du petit musc à Paris


Photographies publiées le 13 mars 2015 par LM
© La Mesure de l'Excellence

Les nouvelles merveilleuses de 1908

Première page de couverture de L'Illustration du samedi 16 mai 1908 ayant pour légende : « LES NOUVELLES " MERVEILLEUSES " ». « Trois robes collantes qui ont fait sensation, dimanche dernier, aux courses de Longchamp. » L'article du journal est visible ici.

Article publié le 11 mars 2015 par LM
© La Mesure de l'Excellence


Photographie publiée le 6 mars 2015 par LM
© La Mesure de l'Excellence

Le Bain Économique des Incroyables de la rue de la tannerie à quinze centimes



Photographies ci-dessus : « Le Bain Économique des Incroyables de la rue de la tannerie à quinze centimes. » « À Paris chez Basset M[archan]d d'Estampes, rue St. Jacques N°. 64. ».

Cette estampe du début du XIXe siècle est intéressante pour plusieurs raisons.

Elle présente des merveilleuses, dans un bain public, rue de la Tannerie qui est sans doute l'actuelle rue de la Tacherie qui donne sur les quais, ou une rue s'en approchant. Il s'agit donc d'un bain sur un 'bateau' accosté sur un quai de la Seine, probablement près de la rue Saint-Martin.

Ensuite elle souligne que les incroyables et les merveilleuses ne sont pas obligatoirement riches ou aisés.

L'estampe ci-dessous provient de Les Contemporaines de Restif de la Bretonne (1734-1806). Elle est du dernier tiers du XVIIIe siècle. On y voit deux jeunes femmes sortant d'un bateau de bains semblable à celui des photographies précédentes.

Sur les bains publics voir l'article intitulé : La Mode et l'Hygiène : les bains publics, la propreté, le linge blanc, les appartements de bains de Louis XIV, baigneurs et étuvistes, les baignoires, les hygiénistes ...

Article publié le 1er mars 2015 par LM
© La Mesure de l'Excellence


La Mesure de l'Excellence, Paris.
lamesure@lamesure.fr