La Mesure de l'Excellence

L'ARTICLE DU MOIS D'AOÛT 2015
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Représentations d'incroyables et de merveilleuses aux XIXe et début XXe siècles

Les incroyables, les merveilleuses et les muscadins sont ensemble un thème très présent jusqu'aux années 1930. Le XIXe siècle, encore en partie royaliste (Louis XVIII, Charles X et Louis Philippe), affectionne ce sujet... en particulier pour se déguiser à leur manière lors du carnaval. Le début du XXe siècle, qui redécouvre la mode du Directoire (1795-1799), remet en vogue ce sujet. Le plus souvent ces images sont d'un goût baroque... très rococo comme on disait alors. J'en présente ici quelques-unes.

Photographie du haut : Gravure d'Eugène Isabey (1803-1886) intitulée Le Petit Coblentz, boulevard de Gand, datant de 1878-1880, avec des personnages renommés du Directoire se promenant sur le boulevard : Vestris, le prince Murat, Garat, Mme Récamier, Bonaparte, Talleyrand... Eugène Isabey est le fils du miniaturiste Jean-Baptiste Isabey (1767-1855) qui est sans doute lui aussi dessiné.

Photographie de gauche : Biscuit, probablement du début du XXe siècle, sans doute autrefois peint (il en reste des traces), en forme de muscadin.

Photographies de droite et ci-dessous : Gravures provenant du livre de 1875 intitulé Costumes du Directoire comprenant trente eaux-fortes de A. Guillaumot fils (d'après des dessins de « MM. Eugène Lacoste et Draner ») de costumes de merveilleuses et d'incroyables tirés de la pièce de Victorien Sardou intitulée Merveilleuses.



Photographies ci-dessous : Dessins à gauche sur porcelaine et à droite sur papier.


Photographies ci-dessous : Image d’Épinal avec des chansons tirées de l'opéra-comique La Fille de Madame Angot. La gravure a pour titre : « Les conspirateurs ».


Article publié le 20 août 2015 par LM
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