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Le bon goût
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Le goût s'exprime dans la mode. Les arts, la littérature ... y occupent une place importante.

LE GOUT. Trois gravures de 1767, d’après Charles Nicolas Cochin le Fils (1715-1790) gravées par Nicolas De Launay (1739-1792), avec : « Le Goût gémit sous les loix de la Folie. », « Le Goût commence à s’affranchir des liens de la Sottise. », « Le Triomphe du Goût ».
Le Temple du Goût
LE TEMPLE DU GOUT. Le Temple du Goust, Comédie. A La Haye, par la Compagnie. 1733. Parodie de l'ouvrage de Voltaire du même nom, où le protagoniste se rend au temple du goût. Avant d'y arriver il est confronter aux faux goûts. Dans le temple sont représentés les écrivains, peintres musiciens et autres artistes étant dignes selon l'auteur d'être placés dans cet édifice. Dans l'avertissement de l'édition de Beuchot, on peut lire au sujet de cette comédie : « Voltaire, dans sa lettre à Thieriot, du 9 février 1736, attribue cette comédie à Delaunay; mais elle est de l'abbé d'Allainval. Quoique portant l'adresse de la Haye, elle avait été imprimée à Mantes, chez Tellier, qui, quelques années auparavant, avait été condamné au carcan par coutumace, pour avoir imprimé les Nouvelles ecclésiastiques. Lorsqu'il eut obtenu sa grâce, les jésuites lui firent imprimer la comédie antijanséniste intitulée la Femme docteur, afin, lui dirent-ils, de réparer le mal qu'il avait fait par l'impression des Nouvelles ecclésiastiques. Dans la comédie de d'Allainval, Voltaire figure sous le nom de Momus; un personnage appelé Kafener est évidemment Falkener, à qui est dédiée Zaïre; voyez tome Ier, du Théâtre. Beaucoup d'épigrammes furent lancées contre le Temple du Goût. Boindin, qui se reconnut dans Bardus ou Bardou, avait aussi fait une comédie qu'il intitula Polichinelle sur le Parnasse, et qu'il lut en plein café …. »

LA POESIE. Une personne élégante exprime sa finesse aussi à travers les mots : la Poésie. Celle-ci réfléchit le miroir de l’âme subtile et fine, le jeu de l’amour et des plaisirs, sa vérité.
Cette gravure, datée du XVIIIe siècle, représente une allégorie de la Vérité : « Rien n’est Beau que le Vrai ». La Vérité est entourée d’Amour, de poétesses et poètes avec leurs attributs : lauriers, lyre, plumes, masques pour la Comédie et la Tragédie, syrinx pour la Satyre … Vérité tient sous son bras le globe terrestre.

DES CAUSES DE LA CORRUPTION DU GOUT. Dacier, Anne, Des Causes de la Corruption du Goust, Paris, Rigaud, 1714. In-12 (10 x 17 cm), 614-(5) pp. Reliure de l’époque, pleine basane brune, dos à cinq nerfs, pièce de titre en maroquin rouge, dorures passées, coiffes endommagées, plats usés en particulier à leurs extrémités. Intérieur complet et en bon état. Ex-Libris gravé et ancien. Vignettes. Il s’agit de l’édition originale (1 ère édition) de cet ouvrage d’Anne Dacier (1674-1720). Il est à l’origine de la seconde querelle des Anciens et des Modernes connue sous le nom de ‘Querelle d'Homère’. Voici ce qu’on peut lire sur Wikipédia à ce sujet et sur Anne Dacier : « Elle publia en 1699 la traduction en prose de l’Iliade, qui devait être suivie neuf ans plus tard d’une traduction semblable de l’Odyssée, qui lui a acquis la place qu'elle occupe dans les lettres françaises. Cette traduction qui découvrit Homère à beaucoup d’hommes de lettres français, dont Houdar de la Motte, fut également l’occasion d’une reprise de la querelle des Anciens et des Modernes lorsqu’Houdar publia une version poétique de l’Iliade abrégée et modifiée selon son propre goût, accompagné d’un Discours sur Homère, donnant les raisons pour lesquelles Homère ne satisfaisait pas son goût critique. Anne Dacier répliqua la même année avec son ouvrage intitulé Des causes de la corruption du goût. Houdar poursuivit gaiement le débat en badinant et eut la satisfaction de voir l'abbé Terrasson prendre son parti avec la publication en 1715, d’un ouvrage en deux tomes intitulé Dissertation critique sur L'Iliade où il soutenait que la science et la philosophie, et particulièrement celles de Descartes, avaient tellement développé l’esprit humain que les poètes du XVIIIe siècle étaient considérablement supérieurs à ceux de la Grèce antique. La même année, Claude Buffier publia Homère en arbitrage où il concluait que les deux parties avaient convenu du point essentiel selon lequel Homère était l’un des plus grands génies que le monde avait vus et que, dans l’ensemble, on ne pourrait préférer aucun autre poème au sien. Peu après, le 5 avril 1716, Anne Dacier et Houdar trinquèrent à la santé d’Homère lors d’un dîner chez Jean-Baptiste de Valincourt. » Anne Dacier est aussi célèbre pour ses traductions du grec ou du latin comme celles de Térence.


TRAITE DU BEAU. Crousaz, Jean-Pierre de (1663-1750), Traité du Beau, Où l'on montre en quoi consiste ce que l'on nomme ainsi, par des Exemples tirés de la plupart des Arts et des Sciences, Nouvelle édition, revue, corrigée, et augmentée par l'auteur, tome second sur 2 volumes in-12. Amsterdam, L’Honoré & Chatelain, 1724, 10 x 16,5 cm. Reliure d’époque en bon état avec un manque à la coiffe inférieure. Intérieur en bon état avec les pages un peu jaunies. Vignettes, culs-de-lampe et lettrines. La première édition date de 1715. Elle est en un seul volume et du même éditeur : L’Honoré, Amsterdam. Le tome deux de cette nouvelle édition contient uniquement des ajouts par rapport à la première édition : chapitre XI ‘De la Beauté de l’Eloquence’, chapitres XII & XIII ‘De la Beauté de la Religion’.


REFLEXIONS SUR L’ELEGANCE ET LA POLITESSE DU STYLE. Bellegarde, M. l’Abbé de (1648-1734), Réflexions sur l’Elégance et la Politesse du Style, Quatrième édition, La Haye, Antoine van Dole, 1735. Bien que cette édition ne soit pas du temps de son auteur, dérogeons une nouvelle fois à la règle que nous nous sommes donnés pour vous présenter ce livre. 7 x 13 cm, 455 pp + table des matières. Reliure de l’époque. Dos plat, fleurons, titres en maroquins rouge et vert. Les coiffes sont usées comme les 4 coins. Intérieur en bon état, sans rousseurs.


SUR LA NECESSITE ET SUR LES MOYENS DE PLAIRE. Moncrif, François Auguste Paradis de (1687-1770), Essais sur la nécessité et sur les moyens de plaire, seconde édition, Paris, Prault fils, 1738 (année de la première édition). Ces essais occupent la première partie (jusqu’à la page 191 et sont précédés d’un ‘Avertissement pp. XVI). Wikipedia : «  Dans cet ouvrage, Moncrif soutient que rien n'est plus important que plaire et que chacun a les moyens d'y parvenir à condition de savoir utiliser les passions et les travers de son interlocuteur. Les Essais sur la nécessité et sur les moyens de plaire ont été publiés par François-Augustin Paradis de Moncrif en 1738. D'Alembert insista, dans l'éloge qu'il fit de lui à l'Académie, sur le fait qu'avant d'être un théoricien, Moncrif était un excellent praticien de la conversation. Secrétaire du joyeux comte de Clermont, censeur royal, lecteur de la pieuse reine Maria Leczinska et de la dauphine, Moncrif parvint à plaire dans des milieux très différents. Il réussit à mener une vie de plaisir sans déplaire à la reine, pourtant très vertueuse. Dans l'épitaphe que La Place écrivit pour lui, on peut lire qu'il fut "digne des moeurs de l'âge d'or", tant il savait plaire par son esprit et sa conversation. » La seconde partie fait 104 pages et est suivie des privilèges etc. (+[4] ff.). Elle s’intitule : Contes des Fées et contient les contes : ‘Les dons des Fées. Ou le Pouvoir de l'Education’ ; ‘L'Isle de la Liberté’; ‘Les Aveux, ou le Mérite personnel’ ; ‘Alidor et Thersandre’ ; ‘Les Voyageuses’. Cet ouvrage est agrémenté de lettrines, bandeaux et culs-de-lampe. Reliure cuir d’époque. Dos à cinq nerfs, caissons ornés de dorures et pièce de titre en maroquin rouge, mors fendus. Plats usés avec triples filets et fers aux coins. Tranches dorées. Contreplats avec roulettes. Gardes avec motif de peigne. Ex-Libris de ‘Y. Durand-Noël’. Format in 8 (10 x 16,5 cm). Page de titre et pages précédentes avec une mouillure. Les autres pages ont quelques traces légères. Livre dans un état très correct et complet.


LA CONVERSATION. Ortigue de Vaumorière, Pierre (vers 1610 – 1693), L'Art de plaire dans la conversation, Paris, Jean Guignard, 1688. Première édition. In-12 (16,5 x 9 cm. ) avec un frontispice gravé sur cuivre par Thomassin, peut-être Simon Thomassin (1638-1722). Il contient une page de titre + 6 pp (table des entretiens) + 428 pp + 38 pp (table des matières et extrait du privilège du roi). L'intérieur est complet avec des usures du temps n'empêchant pas la lecture. La reliure est fragilisée mais d'époque :pleine basane havane, dos à nerfs orné, titre doré. L'Entretien V s'intitule : 'De quelle manière la Bienséance veut que l'on agisse & que l'on parle, quand on mange en Compagnie.'

La Chercheuse d'Esprit
LA CHERCHEUSE D'ESPRIT. La Chercheuse d'Esprit, Opéra Comique. De Monsieur Favart (Charles-Simon Favart : 1710-1792). Représenté pour la première fois, le Février 1741. Avec le Compliment prononcé à la clôture du Théâtre, & les Airs notés. Le prix est de vingt-quatre sols. A Paris, Chez la Veuve Allouel, au milieu du Quay de Gêvres, à la Croix Blanche. 1741. Avec Approbation & Privilège du Roi. - Paris. Veuve Allouel. 1741.
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SUR LES GENS A LA MODE ET LE BON TON. Duclos, Charles (1704-1772), Considérations sur les moeurs de ce siècle, 1751. Il s’agit de l’année de la première édition qui vit en paraître plusieurs : celle-ci sans adresse, une avec l’adresse fausse d’Amsterdam, et une autre de P. Prault avec privilège. D’après la Bibliothèque Nationale, une permission tacite a été accordée en 1751 à l'auteur et au libraire "Prault" et/ou au libraire B. Brunet pour ce texte, mais sans que l’on puisse déterminer à laquelle des trois éditions. Belle reliure d'époque plein veau, dos orné à nerfs, tranches rouges, coins légèrement émoussés.
« Sur les gens à la mode. De tous les peuples, le Français est celui dont le caractère a dans tous les temps éprouvé le moins d’altération […] Cette nation a toujours été vive, gaie, généreuse, brave, sincère, présomptueuse, inconstante, avantageuse et inconsidérée. Ses vertus partent du cœur, ses vices ne tiennent qu’à l’esprit, et ses bonnes qualités corrigeant ou balançant les mauvaises, toutes concourent peut-être également à rendre le français de tous les hommes le plus sociable. C’est-là son caractère propre, et c’en est un très-estimable ; mais je crains que depuis quelque tems on n’en ait abusé ; on ne s’est pas contenté d’être sociable, on a voulu être aimable, et je crois qu’on a pris l’abus pour la perfection. Ceci a besoin de preuves, c’est-à-dire d’explication. Les qualités propres à la société, sont la politesse sans fausseté, la franchise sans rudesse, la prévenance sans bassesse, la complaisance sans flatterie, les égards sans contrainte, et surtout le cœur porté à la bienfaisance ; ainsi l’homme sociable est le citoyen par excellence… Le bon ton dans ceux qui ont le plus d' esprit consiste à dire agréablement des riens, à ne se pas permettre le moindre propos sensé, si l' on ne le fait excuser par les grâces du discours, à voiler enfin la raison quand on est obligé de la produire, avec autant de soin que la pudeur en exigeait autrefois, quand il s' agissait d' exprimer quelque idée libre […] Soyons donc ce que nous sommes, n' ajoutons rien à notre caractère ; tâchons seulement d'en retrancher ce qui peut être incommode pour les autres, et dangereux pour nous-mêmes. Ayons le courage de nous soustraire à la servitude de la mode, sans passer les bornes de la raison. »


LE SUPREME BON TON. "Modes et Nouveautés - Le Suprême Bon Ton - A Paris chez Martinet libraire rue du Coq St Honoré". Dimensions : 22," x 26,4 cm

L'AIR DE COUR. Mercier, Louis-Sébastien, Tableau de Paris, Nouvelle édition, Corrigée et augmentée tome III, Amsterdam, 1783. Le chapitre CCCCXLIV est consacré aux 'L'air de Cour'.

Les faux élégants
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La Mesure de l'Excellence Paris
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