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Les coiffures à la mode
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Au XVIIIe siècle, les coiffeurs (Coëffeurs) s’occupent surtout des cheveux des dames, alors que les perruquiers plus de ceux des hommes et de leurs perruques, de leurs barbes, et donnent parfois des bains. Ainsi trouve-t-on associés au métier de perruquier ceux de barbier, baigneur et étuviste. De nouvelles coupes de cheveux, de nouveaux chapeaux et bonnets, souvent hauts et parfois très élaborés, sont sans arrêt inventés pour les femmes. A la Révolution les coupes évoluent vers moins de sophistication. Les cheveux courts inspirés de l’Antiquité et portés par les gens à la mode de la toute fin du XVIIIe siècle, deviennent la coiffure de la majorité des hommes du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui.

Duchesse de Chartres

COIFFURE À LA FONTANGES. Gravure sans doute d'époque de 37,1 x 24,1 cm avec pour légende : « Madame la Duchesse de Chartres. » et au-dessous : « Tous les Portraits de la Cour, Se Vendent chez N. Bonnart, rue St. Jacques à l'aigle, avec privil. »



DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. CHAPEAU EN COQUILLE ORNE DE FLEURS ET DE PLUMES. Estampe du « 10e Cahier de Costume Français, 4e Suite d'Habillements à la mode. » « Dessiné par Desrais » « Gravé par Voisard » « Jolie Femme en Circassienne de gaze d'Italie puce, avec la jupe de la même gaze couvrant une autre jupe rose garnie en gaze broché avec un ruban bleu attaché par des Fleurs et glands et gaze Bouilloné par en bas, et des manchettes de filet, coiffée d'un Chapeau en Coquille orné de Fleurs et de Plumes. » « A Paris chez Esnauts et rapilly rue St. Jacques à la ville de Coutances A. P. D. R. [Avec Privilège Du Roi] » Sur Internet on trouve ce reste de description (Centre de recherche du château de Versailles) « Circassienne de Gaze. Jolie femme en Circassienne, vue par devant ; le corps est décoré de chaque côté, par trois brandebourgs en or, avec leurs glands en paillettes ; la robe de gaze est relevée avec des bouquets de fleurs retenues par des glands ; garniture de gaze en tuyaux. La jupe de gaze, semblable à la robe, sert de voile à une autre jupe de couleur différente ; la soubreveste terminée en pointe, doit être de couleur pareille à la jupe voilée ; les manches de la robe, très courtes, ornées de leur bordure, attachée par des glands, et livrant passage aux manches de la soubreveste, garnies de manchettes de blonde, à deux rangs. Le volant est peu élevé, et coëffé d'un ruban à gros bouillons, mis en guirlande soutenue par des roses en tige ; le bas du volant environné d'un autre ruban pareil au premier, mais sans être bouillonné. Ces robes, pour ainsi dire aëriennes, ne peuvent paraître que dans les grandes chaleurs de l'été ; elles ne supportent ni mantelet, ni fichu, ni bouffante, et exigent que le sein soit vu dans toute sa beauté ; quelques élégantes ont hazardé de prendre pour collier un cordon d'or et cheveux, avec deux glands passés l'un dans l'autre, et venant se réunir entre les brandebourgs. Chapeau à la coquille, ou le char de Vénus ; les bords sont environnés d'un ruban pareil à la robe pour la couleur ; le côté gauche, appanagé de deux roses avec tige et boutons : du côté droit s'échappent en serpentant deux petites branches de roses ; le tout est couronné par un panache à trois feuilles accompagné de deux plumes badines et surmonté d'une aigrette à trois flèches. Ce chapeau, aussi noble que gracieux, marche de pair avec le chapeau ou pouf à la victoire. Frisure à la phisionomie, ouverte ou à tempérament ; trois boucles de chaque côté, la troisième tombante et accompagnant un chignon bas et natté, avec les nageoires couvrant les oreilles. Souliers uniformes avec la robe, bordés et garnis de la couleur de la soubreveste. »



DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. ECHELLE EN BOUCLES. Gravure du XVIIIe siècle signée : « D P. Inv. » « Avec Privilège du Roi ».



DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. CHAPEAU A L'ALEXANDRINE - CHAPEAU A L'AMAZONE. Petites gravures de mode du XVIIIe siècle. 


DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. BONNET A LA CHERUBIN VU SUR LE COTE - COIFFURE AU CONSITEOR - CHAPEAU AU FIGARO PARVENU. 3 gravures d’époque XVIIIe siècle, collées sur carton, d’à peu près 7,5 x 4,5 cm chacune. Couleurs de l’époque.



DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. COIFFURE DU XVIIIE SIECLE. Petit morceau de gravure du XVIIIe siècle peinte à la main, représentant une dame coiffée à la mode de l’époque. Sa coiffure a toutes les caractéristiques d’alors avec des plumes, rubans, tissus, végétaux (fleurs, rameaux réels ou faux), boucles en échelles ...



1798. COIFFURES EN PORC-EPIC ET A LA TITUS. Estampe 25 de 1798, dessinée d’après nature sur le Boulevard des Capucines provenant du Journal des Dames et des Modes fondé à Paris en 1797, et dont Pierre de La Mésangère devient rapidement le directeur. Ce périodique est celui qui témoigne le mieux du changement radical de la mode de la fin du XVIIIe siècle. La jeune fille a une coiffure dite textuellement « en porc-épic ». Cette mode aurait été instituée en solidarité avec des condamnés à l’échafaud, cette coupe imitant celle de ces derniers ou dernières avant de passer à la guillotine. On lui donne alors le nom de « coiffure à la victime ». Dans l’article du blog du 26 octobre 2007 intitulé Les Oubliés, nous faisons référence à ces bals des victimes. Ceux-ci généralisent la mode des robes gréco-romaines et des cheveux ‘à la victime’ c'est-à-dire coupés au ras de la nuque à la manière de ceux exposés au couperet. Les découvertes archéologiques du XVIIIe siècle mettent au goût du jour des coupes de cheveux courts appelées « coiffures à la Titus » du nom du fils de Brutus que l’acteur François-Joseph Talma (1763 - 1826) joue avec cette coupe qu’il porte aussi en ville (sur cet acteur consulter Wikipédia). Cette coiffure est portée aussi bien par les femmes que par les hommes. On remarque que ses sandales sont rouges avec des croisures à la victime que l'on retrouve dans d'autres vêtements comme des robes.



 

DEBUT DU XIXE SIECLE. COSTUME FRANÇAIS HABIT A GRAND COLLET REMONTANT. CHEVEUX A LA TITUS. Déposé à la Bibliothèque. Dimensions : 21,7 x 13 cm (feuille entière). Gravure d’époque (du début du XIXe siècle). Les découvertes archéologiques du XVIIIe siècle mettent au goût du jour des coupes de cheveux courts appelées « coiffures à la Titus » du nom du fils de Brutus que l’acteur François-Joseph Talma (1763 - 1826) joue avec cette coupe qu’il garde en ville.

Chapeau à la Russe

1801-1802. CHAPEAU A LA RUSSE. Planche 368 de l'an 10 provenant du Journal des Dames et des Modes, de 19,8 x 12,1 cm, avec pour légende :  « Chapeau à la Russe. Bottes sans Couture. »


1802. CHEVEUX COURTS. Planche 487 de 1802 provenant du Journal des Dames et des Modes avec comme inscriptions au-dessus : 'Costume Parisien' et en dessous : 'Tunique Juive en Guinée.' Dans le chapitre consacré au Consulat et à l'Empire de son Histoire de la mode en France de 1858 (ce livre est consultable sur : books.google.com), Émile de La Bédollière écrit au sujet de ce genre de tunique : « Au commencement du Consulat subsistait encore l'usage des robes transparentes, qu'un écrivain compare à l'onde qui voile les baigneuses. En l'an XI (1802), on mettait par-dessus les robes des tuniques juives d'organdi ou de soie, bleu de ciel, gros bleu, rayé ou couleur de chair. » Plus loin, dans ce même chapitre, l'auteur fait référence à la coiffure 'à la Titus' : « La titus avait fait de tels ravages, qu'on ne voyait point dix femmes sur mille qui eussent conservé leurs cheveux ; elles avaient recours aux tours ou cache-folies, aux postiches en tortillons, et aux perruques à raies de chair, inventées à propos par Tellier, coiffeur, rue ci-devant Richelieu, en face le théâtre de la République. »



DEBUT DU XIXE SIECLE. CHAPEAUX DE MERVEILLEUSES. Gravure tirée d’une revue de modes de la fin du XVIIIe siècle ou du tout début du XIXe représentant des chapeaux de Merveilleuses, rehaussés à l’aquarelle. Il s’agit là des chapeaux typiques des Merveilleuses de la fin du siècle qui ont de longues visières. Certaines caricatures les montrent même disproportionnées. Petites taches jaunes peu visibles. 16 x 10 cm, dimensions de la feuille : 18 x 11,7 cm. Gravure d'époque.

Capote de taffetas

1807. CAPOTE DE TAFFETAS. Planche n°778 datée de 1807 provenant du Journal des Dames et des Modes fondé à Paris en 1797. Le texte indique : « Capote de Taffetas. Fichu de Cygne. »
Capote de mousseline brodée

CAPOTE DE MOUSSELINE BRODEE. Planche n°809 datée de 1807 provenant du Journal des Dames et des Modes. Le texte indique : « Capote de Mousseline Brodée. ». Dimensions : 19,8x11,5 cm.


1814. CHAPEAU DE GROS DE NAPLES. Planche n°1403 datée de 1814 provenant du Journal des Dames et des Modes. Le texte indique : « Chapeau de gros Naples, Orné d'une aigrette de plumes de Coq. »
Coryphee
"Coryphées d'un Bal Paré". "Le Bon Genre n°23." Dimensions de la feuille : 25,2 x 32,6 cm.
Les bolivars et les morillos

1819. LES CHAPEAUX BOLIVAR ET MORILLO. Petite gravure (11,4 x 14,7 cm) d'époque début du XIXe siècle avec pour légendes : « Théâtre des Variétés. Messieurs Léonard, Ocry, Cazot et Lepeintre, dans les Bolivars et les Morillos. » La pièce Les Bolivars et les Morillos ou Les Amour de Belleville, de MM. Gabriel et Armand, est représentée pour la première fois à Paris au Théâtre des Variétés, le 11 septembre 1819. Bolivar et Morillo, sont deux célèbres militaires. Simón Bolívar (1783-1830), de son vrai nom Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios, surnommé le Libertador, est un général et homme politique sud-américain. Pablo Morillo y Morillo (1775-1837), comte de Carthagène et marquis de La Puerta, surnommé le Pacificador, est un homme de guerre espagnol. La mode martiale de l'époque donne à deux sortes de chapeaux et à ceux qui les portent leur nom : le bolivar et le morillo. Je ne sais pas si c'est la pièce qui lance la mode ou le contraire, mais cette comédie en un acte offre diverses caricatures en association aux modes du jour.
Capote de 1838

1838. CAPOTE PLISSEE A FLEURS. Paris Élégant, Journal des Modes, Chronique des salons des théâtres, de la littérature et des Arts. Paraissant le 5 et le 20 de chaque mois. 20 septembre 1838, 2 Année. N° 18. 24,4 x16,5 cm. Complet de ses 16 pages avec une gravure ayant pour texte : « Paris Elégant, Journal des Modes, Rue Taibout 9. Robe de Soie changeante garnie de filet. Capote plissée à fleurs. Redingote doublée de velours. 20 Septembre 1838. »

Coiffure de 1830
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COIFFURE DE 1830. Planche n°2769 de 1830 du Journal des Dames et des Modes :  Coiffure ornée de rubans de gaze par Mr. Hulot, Rue de la Michaudière, N°29. Robe de gaze garnie de rouleaux et de noeuds. » Dans les années 1820 – 1830, les femmes comme les hommes se frisent les cheveux, en particulier au niveau des tempes. Les premières ajoutent un chignon haut au sommet du crâne quand elles n'ont pas un chapeau.
Coiffure de 1831

COIFFURE DE 1831. « Coiffure exécutée par Mr. Victor Plaisir. Robe de tulle garnie de bandes de satin entrelacées. Manteau de velours à côtes bordé d'hermine. » [Ps : étant végétarien je suis contre l'usage des fourrures animales]. Planche 2861 (semble-t-il). Dimensions : 19,2 x 12,2 cm.
Capotes

VERS 1850. CHAPEAU EN GROS DE NAPLES. CAPOTE EN POUX DE SOIE. CHAPEAU EN PAILLE DE RIZ. Gravure de 28,1 x 21,1 cm provenant d'une revue de vers 1850 ayant pour texte : « Chapeau en gros de Naples glacé. Redingote en gros de Naples jaspe garnie de Ruches en Rubans - Capote en Poux de Soie. Redingote en Mousseline doublée – Chapeau en paille de riz. Robe de Mousseline imprimé. Collier en rubans. » Il est dommage que le coloriste n'ait pas suivi les couleurs des descriptions, sans doute parce que n'utilisant que des aplats : le jaspé donnerait à la première robe plus de fantaisie et de beauté ; et l'imprimé serait sans doute beaucoup plus coloré.


PERRUQUIER-BARBIER. Gravure provenant d’un livre relatant le procès de perruquiers-barbiers. Robert, Estienne (1723-1794), Causes amusantes et connues, tome II, Berlin, 1770, 17 x 10 cm. 451 pages. Couverture en plein cuir moucheté, dos lisse orné, coiffes solides, petit manque au coin inférieur du deuxième plat, tranches marbrées, corps frais. Pp.338-358, il y est question de perruquiers-barbiers qui jaloux du succès d’un de leurs confrères, lui volent tous ses effets. Outre la gravure non signée qui dépeint la scène, l’intérêt est aussi dans le recensement des effets d’un perruquier-barbier : perruques, cheveux, rasoirs, plats à barbe, savonnettes, têtes, boites, essences, poudres, boites à poudre, peignes, étuis, boîtes à perruques …



LA PERRUQUE PERDUE ET RETROUVEE. Piis, Pierre-Antoine-Augustin chevalier de (1755-1832), Contes Nouveaux en Vers et Poésies fugitives, édition Cazin indiquée Londres pour Paris, 1781, complet en 312 pages en 2 parties intitulées : Recueil de poésies fugitives et de contes nouveaux. Dimensions : 13 x 7,5 cm. Il s’agit sans doute de la première édition. Cette édition originale est particulièrement jolie du fait de deux fines gravures, l’une servant de page de titre du recueil en deux parties, et l’autre de suite de celui-ci. La première est légèrement tachée, avec un point noir. Elle représente une jeune femme prenant la place d’un rémouleur allongé sur le sol. Elle aiguise des ciseaux sur une meule rafraîchie par de l’eau ; et au dessous le texte indique : « L’eau tombe goutte à goutte, et les Ciseaux de Lise Rasant la meule en feu s’aiguisent à sa guise. » Le thème est éminemment érotique puisque c’est du jeune homme qu’elle s’occupe en vérité. Il est amusant de noter qu’ici celui-ci est représenté languissant, foudroyé par l’Amour avec qui la jeune fille gambade gaiement sur l’autre gravure. Les contes et les poésies présentées dans cet ouvrage sont plus espiègles que licencieuses. Notons le dialogue légèrement érotique ‘d’une petite maîtresse et d’un abbé’ (pp. 285-288) où celui-ci essaie de soudoyer une élégante qui se laisse convaincre mais devant sa maladresse le renvoie au jour où il aura acquis plus d’expérience. Un conte met en scène une perruque : ’La perruque perdue’ (pp. 31-33). On apprend dans ce petit texte fort peu intéressant au demeurant que les perruques sont chères et faites de vrais cheveux. Un autre conte intitulé ‘La délicatesse à la mode’ (p.27) montre un jeune homme qui voyant que la jeune fille qu’il convoite acquiesce à ses avances, se permet d'être grossier au grand dame de sa promise qui rechigne de fait. L’indélicat invoque l’amour et peut faire alors ce qu’il ne peut dire. Ainsi au XVIIIe siècle, la mode est à la délicatesse tout en étant à la liberté, et même au libertinage. La reliure cuir est d'époque, usée, à dos lisse orné, titre doré avec manques aux coiffes, mors fendus, charnières solides. Tranches jaspées. Intérieur complet. A noter un bandeau illustré et la dernière page de garde manquante.



BARBIER. Gravure de la fin du XVIIIe siècle de 32 x 23 cm env., tirée de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert, représentant l'intérieur d'un perruquier barbier avec en dessous certains instruments qu'il utilise : plats à barbe, rasoirs ... Filigrane 'CMF'. Voici la description de la planche que l’on trouve dans l’Encyclopédie : «Le haut de cette Planche représente un atelier ou boutique de perruquier où plusieurs garçons sont occupés à divers ouvrages de cet art; un en a, à faire la barbe; un en b, à accommoder une perruque; une femme en c, à tresser; deux ouvriers en d, à monter des perruques; un autre en e, à faire chauffer les fers à friser, tandis qu'un particulier en f ôte la poudre de dessus son visage. Bas de la Planche . Fig. 1. Bassin à barbe d'étain ou de faïence. A, l'échancrure qui reçoit le menton lorsque l'on rase. 2. Bassin à barbe d'argent ou argenté. A, l'échancrure. 3. Coquemar à faire chauffer l'eau. A, le manche. B, l'anse. C, le couvercle. 4. Bouilloire. A, l'anse. B, le bouchon ou couvercle. 5. Bouteille de fer blanc à porter de l'eau en ville, lorsque l'on y va raser. A, la bouteille. B, le goulot. C, le bouchon. 6. Autre bouteille de fer - blanc destinée au même usage. A, la bouteille. B, le bouchon. 7. Cuir à deux faces à repasser les rasoirs. A, le cuir. B, le manche. 8. Cuir à quatre faces à repasser les rasoirs. Ces faces sont préparées de manière à affiler les rasoirs de plus en plus fin. A, le cuir. B, le manche. 9. Pierre à repasser les rasoirs. 10. Pierre enchâssée à repasser les rasoirs. A, la pierre. B, le châssis. C, le manche.»



PEIGNES DE CORNE ET DE BUIS. Extraordinaire du Mercure Galant, quartier d’octobre 1684, tome XXVI, Imprimé à Paris ; Et se vend à Lyon Chez T. Amaulry, 1685, avec privilège du Roi. Très intéressant texte sur deux peignes l’un de corne et l’autre de buis (pp.123-131). Celui intitulé ‘De l’origine de la Poésie’ (par M. de la Févreri pp. 57-122) est aussi à noter, en particulier le passage qui décrit la Poésie ancienne toute couverte de candeur dont les habits sont détaillés avec la précision d’un chroniqueur de mode : «  La Poésie alors comme une Nymphe pure, Avait d’un Habit blanc l’innocente vêture ; Son Chef était aussi couvert d’un Voile blanc ; Une Boucle d’azur étreignait sur son flanc Sa Ceinture dorée, & de couleur céleste ; Un riche & long Manteau couvrait son air modeste. A son chaste regard on voyait que ses yeux N’étaient accoutumez qu’à contempler les Cieux. Un Brodequin tout blanc, d’une peau nette & franche, Jusqu’au genou poli couvrait sa grève blanche ; Et ses doigts faits au tour, de Gants étaient fermés, Plus que l’Ermine blancs, ni teints, ni parfumés. ». Reliure de l’époque un peu usée. Dos à quatre nerfs et dorures. Complet. Planche illustrant la ‘Huitième Partie du Traité des Lunettes’ par M. de Comiers (pp.133-214). Elle a une toute petite déchirure. Intérieur complet et en bon état. Trois feuilles cornées, rares petites taches. Format in-12 (15 x 9 cm). Sur le dos de la page de titre on peut lire : « On donnera toujours un Volume nouveau du Mercure Galant le premier jour de chaque Mois, & on le vendra, aussi-bien que l’Extraordinaire, Trente sols relié en Veau, & Vingt-cinq sols en Parchemin. »


COIFFURE DE FEMME ET MESURES POUR LES NOUVELLES PERRUQUES D'HOMMES. Planche 14 de la partie consacrée aux 'Arts de l’habillement’ de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert. Dimensions : 32 x 46,5 cm et 24,3 x 35,3 cm sans les marges. Cette estampe est du XVIIIe siècle. Filigrane 'CMF' et figure ressemblant à un aigle. Comme l'indique le titre : "Perruquier, Coeffure de Femme et Mesures pour les Nouvelles Perruques d'Hommes", sur la page de gauche sont dessinés les différents éléments constituant une coiffure de femme (peignes ...), et sur celle de droite sont indiquées les mesures pour les "Nouvelles Perruques d'Hommes".
Papillotes

PAPILLOTES. Estampe en pleine page, sans doute tirée d'un livre ou d'un journal avec un texte au dos que l'image illustre. Elle fait partie de la collection « Musée Pour Rire » et a pour légende : « J'ai ta lettre chérie, O mon Ernest, je la presse sur mon coeur et la couvre de mes baisers … Qu'il m'est doux de penser que tu en fais autant de la mienne ! Comme l'amour sait poétiser les choses les plus vulgaires ! Ton Elise. Ernest s'en fait des Papillottes. » Imprimerie d'Aubert & Cie, Galerie Véro-Dodat. Dimensions de la page : 26,2 x 20,3 cm.
Papillotes

PAPILLOTES. Estampe en pleine page provenant d'un journal avec un texte au dos. Elle fait partie de la collection « Petites misères » et a pour légende : « Bon ! V'là mon fer qu'est trop chaud à s t'heure (dit le Merlan) ah ! Bé Dam ! Tant pire ! » « Chez Bauger R. du Croissant 16 » « Imprimerie d'Aubert & Cie ». Il est marqué au crayon 1840. Dimensions de la page : 30,2 x 20,6 cm.
Boucles

THERMOBROSSAGE. Lithographie du XIXe siècle (années 1830) de Daumier tirée de la revue Le Charivari, de la série 'Types parisiens' (planche 35), avec pour légende « Un coup de feu ! ». Elle est encollée sur toile. Format : 22 x 26 cm. « Imp. D'Aubert & Cie. ». L'image représente l'intérieur d'un salon de coiffeur parisien qui fait un thermobrossage à un client justement pour que la coiffure de celui-ci ait du volume au niveau des oreilles.
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PREMIERE MOITIE DU XVIIIE SIECLE. COIFFURES ET HABITS . Ces deux très petites gravures sont tirées d'un almanach. Au XVIIe siècle il s’agit d’un placard (une grande feuille) illustrée qui s’affiche sur un mur. Au XVIIIe siècle, sous Louis XV, apparaissent les almanachs-livres : de petits ouvrages, souvent miniatures (de in-18 à in-64) aux thèmes très divers. Des marchands, des costumiers s’en servent comme d’un moyen pour faire de la réclame et en font éditer avec de jolies reliures et illustrés de gravures de mode.
Macaroni

LE COIFFEUR ET LA COIFFURE DU PARFAIT MACARONI. Gravure d'un macaroni et de son coiffeur ayant pour titre : « Now Sir You'r a compleat Macaroni. » ce qui peut être traduit par « Maintenant Monseigneur vous êtes un véritable macaroni. » Cette estampe d'époque est de James Caldwall (1739-1822) d'après Michel Vincent Brandoin (1733 - 1807). Ces deux artistes sont associés à plusieurs gravures de vers 1770 comme The charming millener of – Street  et A modern demirep on the look-out. Dimensions :18,5 x 13,3 cm.


1776. LE COIFFEUR MACARONI. Cette estampe met en scène de façon à peine caricaturale les suiveurs femmes et hommes de la mode française en Angleterre. Le coiffeur représenté sur l’estampe a la tournure caractéristique d’un Macaroni. En Angleterre on appelle ainsi les jeunes extravagants s’inspirant à leur manière des modes continentales : françaises, italiennes … d’où leur surnom. Quant aux dames, elles sont ici habillées à la mode du continent avec une haute chevelure assortie de divers ornements : ici des plumes, type de coiffure mise au goût du jour à Paris. Le tout est à peine caricaturé et subtilement amusant (humour anglais) car cela se passe véritablement comme cela à cette époque : le coiffeur juché sur un tabouret, la servante tenant dans ses mains un panier rempli de fioritures prête à être ‘plantées’ sur la tête de la dame assise devant sa table de toilette. Le titre quant à lui n’est pas flatteur pour cette mode pourtant caractéristique du XVIIIe siècle : "The Preposterous Head Dress or the Feathered Lady", (« La coiffure absurde ou la dame emplumée »). La gravure d’époque est très abîmée et jaunie ; mais elle reste un document exceptionnel et de qualité. La date de 1776 est lisible (« Pub by M Darly, 39 Strand March 20, 1776 ») et le papier est bien du XVIIIe siècle comme le prouve le filigrane en forme de fleur de lys et blason. Le nom de l’artiste est indiqué : Matthias Darly. C’est un caricaturiste, graveur et même designer de son époque (il dessine de nombreux meubles). Il a sa propre boutique à Londres au « 39 Strand March 20 ». Cette gravure fait 26 x 36 cm. Elle est d’époque et très abîmée.



1779. ALMANACH ALLEMAND DE L'ANNEE 1779. Zachenbuch zum Nuken und Bergnugen, Goetingen, J. C. Dieterich, avec de nombreuses images liées à la mode de cette époque venue de France et des gravures de coiffures allemandes.



1783. BONNET A LA CANDEUR, BONNET DANS LE COSTUME ASIATIQUE DIT AU MYSTERE, BAIGNEUSE D’UN NOUVEAU GOUT, LE PARTERRE GALANT, TOQUE LISSE AVEC TROIS BOUCLES DETACHEES, COIFFURE EN CROCHETS AVEC UNE ECHELLE DE BOUCLES, BONNET AU LEVANT, POUF D’UN NOUVEAU GOUT, COIFFURE EN ROULEAUX AVEC UNE BOUCLE, TOQUE A L’ESPAGNOLETTE, CHAPEAU D’UN NOUVEAU GOUT, CHAPEAU TIGRE Almanach de mode - 1783. Souvenir à la Hollandoise, enrichi de nouvelles coëffures les plus galantes, où se trouve celle de l’Insurgente, faisant suite à Almanach de Toilette, et au Bijou dédié aux Dames de bon gout, qui se vend séparément avec tablettes économiques, perte et gain, Paris, Desnos, 1783. Ce titre est complété par : Les Fleurs de toutes saisons, Etrennes à la Mode, Petit nécessaire indispensable aux Dames qui ont le bon goût de la Toilette, Souvenir à l’Anglaise & Hollandaise. Avec Figures, Chansons, Perte & Gain. Il s’agit d’un in-18 (11 x 7 cm). Chaque coiffure est présentée par son nom, suivi d’une chanson, puis sur une autre page d’un commentaire sur son appellation et d’une gravure très fine et coloriée la présentant sur une femme de buste, dans un médaillon au dessous duquel est indiqué le nom : Bonnet à la candeur, Bonnet dans le Costume Asiatique dit au mystère, Baigneuse d’un nouveau goût, Le Parterre galant, Toque lisse avec trois boucles détachées, Coeffure en crochets avec une échelle de boucles, Bonnet au Levant, Pouf d’un nouveau goût, Coeffure en rouleaux avec une boucle, Toque à l’Espagnolette, Chapeau d’un nouveau goût, Chapeau tigré… Cela est suivi de pages servant « pour écrire à chaque jour de la Semaine, ses Pensées, rendez-vous, Souvenirs, Etc. » et d’autres « pour écrire dans les intervalles de chaque jour du mois la Recette & Dépense de la Maison, la Perte & Gain, & à la fin se trouve une Table de Récapitulation pour chaque mois, & autres feuillets blancs pour écrire ses affaires particulières, & ce que l’on désirera, avec le Stylet adapté au Livret, qui en fait la fermeture. » Les dernières pages contiennent le calendrier de l’année 1783. La couverture est de l’époque. Elle possède un emplacement en trois parties pour un stylet permettant de fermer le livre dont La reliure est dans son maroquin rouge d’origine, avec triple filet, dos orné, pièce de titre de maroquin vert et tranches dorée. Les nombreuses variétés de coiffures fournissent les sujets les plus récurrents des gravures de ces ouvrages dédiés à la Mode. C’est le cas dans cette composition de l’éditeur parisien Desnos qui publie dès 1777 divers almanachs contenant des gravures de Mode et des textes sur ce sujet comme : Almanach de la toilette et la coëffure des dames françaises et romaines présentant des coiffures en médaillons coloriées dans un in-24, dès 1781 le Bijou des Dames (in-18) et le Recueil général des costumes et des modes (in-18), en 1782 Les jolies Françaises, leurs coiffures et habillements (in-24). Tout cela est suivi en 1783 par l’almanach que nous présentons ici et qui, comme il est écrit dans le titre, vient compléter les deux premiers. Après lui, l’éditeur Desnos continue à en publier de nouveaux. Le genre dédié à la mode disparaît peu à peu à la Révolution.



DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. TOILETTE FLORENTINE AVEC L’ELEGANT CHAPEAU DES CHAMPS ELYSEE Gravure du XVIIIe siècle rehaussée à l’aquarelle à l’époque. Filigrane en forme semble-t-il de clés. Cette élégante est en promenade avec son petit chien et son chapeau rehaussé de plumes, de fleurs, de rubans et semble-t-il de gazes. Dimensions : 18,5 x 30 cm sans les marges et 26,5 x 41,7 cm pour la feuille entière. Très belle gravure d'époque XVIIIe siècle.



DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. CHAPEAU A LA BOSTONIENNE, CHAPEAU A LA VOLTAIRE, NOUVEAU CASQUE A LA MINERVE OU LA PUCELLE D'ORLEANS, ET CHAPEAU A LA COLONIE. Gravure de Mode du XVIIIe siècle, de l’époque, en 4 vignettes représentant des dames en buste coiffées de chapeaux : Chapeau à la Bostonienne, Chapeau à la Voltaire, Nouveau Casque à la Minerve ou la Pucelle d'Orléans, et Chapeau à la Colonnie (orthographe de l’époque). La gravure avec ses marges fait 35 x 23,5 cm et sans 27,4 x 21,1 cm. Petites taches et déchirures dans les marges. La peinture est de l’époque. On remarque les charmantes couleurs plus ou moins pastel. Les gravures sont un autre moyen de divulguer la Mode au XVIIIe siècle. Elles offrent des exemples de coiffures ou d’habits à la mode du jour ou des années précédentes. Elles sont envoyées en province et dans le monde entier pour servir de référence aux marchandes de mode, coiffeurs et dames. Elles sont vendues sous la forme de suites (parfois reliées entre elles) ou au détail. Elles sont un témoignage capital de la divulgation des modes au XVIIIe siècle. Fréquentes à l’époque, ces estampes sont très rares aujourd’hui. Certaines recensent des modes vieilles de plusieurs siècles et prouvent qu’il y avait alors une véritable culture de la Mode et de son histoire qui n’est pas si éloignée de la notre avec ses nouveautés portées par les fabricants (dont certains sont de véritables ateliers de haute-couture) et autres artisans coiffeurs … ayant eux aussi leurs figures de proue.



1785. BONNET A LA CHERUBIN, VU SUR LE COTE – BONNET A LA CHERUBIN, VU PAR DEVANT – CHAPEAU A LA SAINT DOMINGUE – LE MEME CHAPEAU VU SUR LE COTE – CHAPEAU A LA MINERVE BRETONNE – COIFFURE DE MME DUGASON DANS LE ROLE DE BABET, A LA COMEDIE ITALIENNE – COIFFURE DE MLLE S. HUBERTI DE L’ACADEMIE ROYALE DE MUSIQUE – COIFFURE DE MLLE MAILLARD DANS LE ROLE D’ARIANE, OPERA – NOUVEAU CHAPEAU A LA FIGARO – NOUVEAU CHAPEAU A LA CHARLOTTEMBOURG – COIFFURE A LA NOUVELLE CHARLOTTE – COIFFURE DE LA BEAUTE DE ST JAMES. Grande estampe du XVIIIème siècle représentant la planche n°1 de la 13 ème suite de douze différentes coiffures (chapeaux, bonnets, charlottes) à la mode en 1785. Gravure sur cuivre sur papier vergé de l’époque gravée par Dupin d'après Desrais et publiée Chez Esnaults et Rapilly à la ville de Coutances, A Paris, Avec Privilège du Roi. Dimensions 43 x 28 cm et 28 x 23 cm sans les marges. La date indiquée de 1785 est très proche de celle de l’édition (fin du XVIIIe siècle) comme le montrent divers éléments tels : les dates des auteurs Desrais et Dupin, la période où la maison d’édition indiquée sévit, le type de papier utilisé et son filigrane, le Privilège Du Roi antérieur à 1794 ... Nicolas Dupin est un graveur actif à la fin du XVIIIe siècle et Claude-Louis Desrais (1746-1816) est un peintre à l’origine de nombreuses gravures de mode comme : Mode du jour, Le Serail en Boutique, Promenade du Boulevard des Italiens… de même que de diverses estampes répertoriant les modes de l’époque comme celles de la revue : Cahiers de Costume Français. Quant à Esnaults et Rapilly se sont des vendeurs/éditeurs de la fin du XVIIIe siècle qui ont publié de nombreuses gravures récapitulant les modes de leur siècle, dont plusieurs sont d’après Desrais et gravées par Dupin. On peut en voir quelques-unes sur le site de la Réunion des Musées Nationaux (http://www.photo.rmn.fr) en faisant une recherche par Desrais Claude-Louis (1746-1816). Sur ce même site il y a une gravure semblable à la notre : Cliquer ici mais coloriée. Texte de la gravure : 13 e Suite de Coeffures à la mode, en 1786. N°1 – Bonnet à la Chérubin, vû sur le côté – Bonnet à la Chérubin, vû par devant – Chapeau à la Saint Domingue – Le même chapeau vû sur le côté – Chapeau à la Minerve Bretonne – Coëffure de Mme Dugason dans le rôle de Babet, à la Comédie Italienne – Coeffure de Mlle S. Huberti de l’Académie Royale de Musique – Coeffure de Mlle Maillard dans le rôle d’Ariane, opéra – Nouveau Chapeau à la Figaro – Nouveau Chapeau à la Charlottembourg – Coeffure à la nouvelle Charlotte – Coeffure de la Beauté de St James – Desrais del. Dupin sculp. – A Paris chez Esnauts et Rapilly, rue S. Jacques, à la Ville de Coutances. Avec Privil du Roi.



1786. DEUXIEME MOITIE DU XVIIIE SIECLE. DEUX COIFFES. Cette gravure est la planche 2 du « 30e Cahier » de la « 2e Année » du Magasin des modes nouvelles françoise et angloises. Il s’agit d’une estampe originale, peinte à l’époque avec de particulièrement belles couleurs. Elle peut être datée précisément de 1786. Le dessinateur est Defraine et le graveur Duhamel (1736-après1800). Elle représente deux jeunes filles de profil avec leurs coiffures et habits. Créée tout d’abord sous le nom de Cabinet des Modes et éditée par le libraire Buisson, cette revue devient après une année le Magasin des modes nouvelles françaises et anglaises. 132 numéros sont parus entre le 17 novembre 1785 et le 21 décembre 1789. Le Cabinet des Modes, est la première revue de mode française à périodicité régulière. Le titre complet, retranscrit ci-après dans l’orthographe de l’époque, indique quels genres de textes et gravures on y trouve : « Cabinet des modes, ou les Modes nouvelles, décrites d’une manière claire & précise, & représentées par des planches en taille-douce enluminées. Ouvrage qui donne une connoissance exacte & prompte, tant des habillemens & parures nouvelles des personnes de l’un & de l’autre sexe, que des nouveaux meubles de toute espèce, des nouvelles décorations, embellissemens d’appartemens, nouvelles formes de voitures, bijoux, ouvrages d’orfèvrerie, & généralement de tout ce que la mode offre de singulier, d’agréable ou d’intéressant dans tous les genres. » Les estampes présentent donc des modèles en pied ou en buste, des meubles, des voitures … toutes sortes de choses à la mode. La gravure ici a une largeur de 10,5 cm et une hauteur de 19,4 cm et est présentée dans un sous-verre de 18 x 26 cm.



1789. ALMANACH DE GOTHA. Délicieux petit almanach de 10,3 x 7 cm avec reliure carton et parchemin usée. Tranches dorées. Intérieur frais. Almanac de Gotha contenant diverses connaissances curieuses et utiles pour l’année 1789, Gotha chez C. G. Ettinger. Frontispice de coutume, page de titre suivie de quatre gravures de mode intitulées « Coiffures de Paris » (Coeffures de Paris) avec deux planches de modèles en bustes et deux planches de chapeaux : Chapeau à la Theodore ; Chapeau de velours noir ; Chapeau à la Provençale ; Chapeau/bonnet mis sur une baigneuse ; Pouf à la Tarare ; Coiffure simple ; Chapeau/bonnet à créneaux ; Bouffant et frisure en crochets ; Chapeau à la Théodore ; Chapeau avec aigrette esprit de plumes ; Autre Chapeau à la Tarare ; Bonnet à gueule de Loup ; Bonnet à grande gueule de Loup ; Chapeau à la Tarare ; Autre Chapeau bonnette ; Simple chapeau à la Tarare . Suit une « Explication des estampes tirées des anecdotes et traits caractéristiques de Frédéric le Grand roi de Prusse. » avec les gravures dans le calendrier. Feuille dépliante de la « Généalogie de la Maison de Saxe » avec ensuite la « Liste généalogique des princes & Princesses de l’Europe ». Puis on trouve divers articles comme celui « Sur la manière de régler et de conduire les montres de poche », « De la mesure du temps », « Le jeu de l’Escarpolette employé comme remède dans la pulmonie », « Repas des chinois », « Courses de chevaux au trot en Hollande », « Sur les différentes écoles de peinture », « Chefs d’œuvre. Automates de Mr. Droz. », « Poids » avec un « Rapport des différents poids dans les principales villes de l’Europe. » … Dans les « Principales découvertes faites en Europe depuis quelques Siècles », on apprend que « Les Pantoufles sont une invention du seizième siècle. La mode des Talons hauts aux souliers des Dames nous est venue d’Espagne » ; « Dès les temps les plus reculés on se servait déjà des Parasols dans tous les pays chauds. Les Italiens les appellent Umbrelle, & c’est de chez eux que la mode est passée dans le Nord. Les Parapluies n’existent que depuis environ un siècle. Les premiers étaient de toile cirée. » ; « Les premières Perruques furent faites à Paris l’an 1620. » ; « L’usage de la Poudre à cheveux dont on se sert aujourd’hui, ne remonte pas au-delà du seizième siècle, & même sur la fin du siècle passé, il n’y avait que les comédiens seuls qui s’en servaient, encore n’était-ce que sur le théâtre. Ils avaient soin de se peigner & de se dépoudrer quand ils en sortaient. » ; « Pline attribue l’invention du Savon aux anciens Gaulois. » ; « L’Empereur Eliogabale est le premier qui porta l’an 220, une habit tout de Soie. » ; « L’art de Tricoter avec des broches a été inventé au commencement du 16 e siècle. ». Dans l’article intitulé « Inventions de Luxe & de Commodité. », on a de véritables publicités : « Monsieur Pain marchand – parfumeur à Paris a inventé pour la peau, une pâte liquide, ou une espèce de baume, qui la rend douce, & et n’est pas nuisible. » ; « Madame Tasse marchande de fard de la cour, demeurant à Paris rue coquillère vend un fard rouge sans odeur, préparé avec [ l’essence de Saquis ??] ; plante, dont les sultanes du sérail de Constantinople, usent de préférence. Un pot de ce fard conte 12, 18, & même 30 livres ». Dans « Connaissance de différentes marchandises » on trouve tout un article (pp. 94-96) sur les « Gants » [l’orthographe a été changée car dans l’article c’est écrit « gand »] : « Les gants sont une pièce d’ajustement très ancienne. Les premiers qu’on fit, étaient sans doigts. Ce ne fut que dans le moyen âge, que les ecclésiastiques commencèrent à en porter. Dans l’ancien temps le don d’un gant, était la ligne de la cession d’une possession ; un gant jeté à une personne était un défi. En France, il était défendu aux juges royaux d’être gantés pendant leurs séances. On fait des gants, de peau, de toile, de laine, de coton, de lin, de fil, de soie etc. & des gants fourrés. […] On coupe ordinairement les gants de femmes tout d’une pièce excepté le pouce qu’on coupe à part dans toutes les espèces de gants, & le bord des gants d’hommes. Pour faciliter le coupe des gants on se sert d’un patron, ou modèle de papier, qu’on étend sur la peau. On dit que pour qu’une paire de gants soit bonne, il faut que trois royaumes y contribuent, c. à d. que l’Espagne doit fournir la peau, la France la coupe & l’Angleterre la façon. Les meilleurs gants blancs de France, se font maintenant à Paris, & à Vendôme. On portait autrefois des gants parfumés, qui venaient des royaumes d’Espagne & de Naples, les plus renommés étaient ceux de Nevoli, & de Franchipane cette mode est presque tombée… ».



1796. CASQUE DE MERVEILLEUSE. Il s'agit de la moitié droite de la gravure (technique du pointillé) de Louis Darcis d'après Carle Vernet (1758-1836) datant de 1796 et intitulée « Les Mérveilleuses ». Dimensions : 25,3 x 14,4 cm.


1797. COIFFURES EN OREILLES DE CHIENS. CAFE DES INCROYABLES. Ma parole d’honneur ils le plaisante. 1797. Gravure présentant un café où se réunissent des Incroyables en 1797. Le titre reprend une de leurs expressions récurrentes : « Ma parole d’honneur » (prononcer « ma paole d’honneu ») ; et la suite est volontairement humoristique puisque le « ils le plaisante » est dans une orthographe sens dessus dessous faisant justement référence à leur façon de prononcer. Tous les Incroyables sont ici affublés d’une perruque blonde (ou d’une coupe ?) 'en oreilles de chien', c'est-à-dire, comme on le voit, les cheveux coupés sur le dessus, tombant sur les côtés, longs au dos et tressés pour être remontés derrière la tête. Certains portent des chapeaux qui sont de deux styles différents. Ils ont deux boucles d’oreilles rondes et assez grandes, une cravate qui couvre le menton, une culotte, des bas avec des motifs, des souliers pointus… Ils tiennent des cannes ; ont des lunettes, des faces-à-main ou une lorgnette. Un garçon sert du café. Le décor est de style néo-classique et le dessinateur/graveur (qui a signé RLL) s’est représenté lui-même sur la droite dans l’ombre, avec son stylet. Cette gravure fait 27x37cm. Elle est d’époque (1797). Elle a été peinte. L’estampe est vendue avec un sous-verre (35,5x45 cm) et une marie-louise neufs. La gravure a été collée, il y a plusieurs dizaines d’années sans doute, sur un support en bois aggloméré assez épais. Elle est un peu accidentée et usée. C’est un témoignage remarquable. Il ne s’agit pas là d’une caricature d’Incroyables comme on a l’habitude d’en voir à cette époque ; mais la scène choisie montre ceux-ci s'amusant à se reluquer les uns les autres ou lorgner d’autres personnes extérieures à leur cercle. Leurs manières semblent élégantes et amusées, et leur façon de regarder d’une manière ostentatoire les autres est très française en opposition aux anglais qui ne se permettraient pas cela. Ici ceci est particulièrement accentué, presque caricaturé, par les postures et tous les objets qui leur servent à observer et avec lesquels ils jouent. Il s’agit d’un document d’exception et rare sur les Incroyables, même si les Merveilleuses manquent au tableau.


1798. COIFFURE EN TRESSES . Le modèle de cette gravure du Journal des Dames et des Modes (planche 147), de l’An 7 (1798), porte une tunique à la grecque et un drapé. Seule sa coiffure est décrite : « Coeffure en Tresses ». L’ancien propriétaire de cette estampe a inscrit au crayon la date, celui-là même sans doute qui l’avait collée par un côté sur un autre papier dont il reste une trace au dos. Cette estampe est un original de la fin du XVIIIe siècle. Dimensions : 20 x 12 cm.



1800. COIFFURE ANTIQUE. Dans cette gravure du Journal des Dames et des Modes, datée de l’An 9 (1800), le texte indique « coiffure Antique » : « Coeffure Antique ornée de Perles. Robe à taille longue ». Il s’agit de l’estampe 320. La tunique est ceintrée haut, comme c’est la mode à l’époque. Elle a des motifs en feuilles de chêne, alors que le châle lui a des fleurs et des feuilles d’acanthe. L’ancien propriétaire de cette estampe a inscrit au crayon la date, celui-là même sans doute qui avait collée l’image par un côté sur un autre papier dont il reste une trace au dos. Cette estampe est du début du XIXe siècle. Dimensions : 20 x 12 cm.

Mise d'un Jeune Homme

1801-1802. MISE D'UN JEUNE HOMME. Planche 363 de l'an 10 provenant du Journal des Dames et des Modes, de 19,8 x 12,4 cm, avec pour légende : « Mise d'un  Jeune Homme ».


1802. CHEVEUX COURTS A LA TALMA. Gravure d'époque 1802, représentant le comédien Talma dans Cinna, pièce de Pierre Corneille (ici marquée de Racine). François-Joseph Talma (1763-1826) joue les rôles des personnages antiques tels qu'ils sont habillés à leur époque, ce qui est très nouveau et moderne. Il contribue à lancer la mode antique ; en particulier celle des cheveux courts.


1802 CHAPEAU DE MIRLIFLORE. Cette gravure est avec le titre « Costume Parisien ». Il s'agit sans doute d'une copie étrangère du Journal des Dames et des Modes mais de l'époque ; car la véritable planche n'a pas cette numérotation. Cette revue est par exemple copiée en Allemagne quelques semaines après l'édition originale. Elle est datée de 1802. Planche 19. Avec comme intitulé : « Costume de Bal ». Le garçon a un grand chapeau de mirliflore et la jeune femme une coiffure surmontée d'un épis. Certaines portent même une ou plusieurs plumes à cet endroit.



DEBUT DU XIXE SIECLE. CADENETTE. Gravure de la première moitié du XIXe siècle. Elle a pour titre : « Les Oublies ». Les oublies seraient des petites gaufrettes, ayant la forme d'un cône, vendues par d'anciens soldats avec sur leur tambour un système de loterie. L'estampe représente peut-être un fils de soldat, ayant l'allure d'un Muscadin face à des Merveilleuses. Les Merveilleuses sont habillées à la mode du tout début du XIXe, c'est-à-dire dans des tuniques et drapés à l’antique. Le soldat quant à lui porte le chapeau caractéristique, la coupe de cheveux tombant sur les côtés du visage et une natte au dos (longue tresse appelée ‘cadenette’ et souvent attachée derrière la tête par un peigne). Son costume est assez rustique bien que typique, et ses chaussures ont la forme de sabots. Cette gravure est très émouvante de par sa simplicité, les personnages qu’elle met en scène et son thème. Le dessinateur est le baron François-Joseph Bosio (1768 -1845) dont on peut voir d’autres gravures (cliquez ici) sur le site de la Réunion des Musées Nationaux  avec cette même signature : ‘D. Bosio' . Le graveur est Nicolas Schenker (1760 – 1848). On remarque l’aiguille de l’horloge en forme de fleur de lys et de lune, les attitudes des personnages et les mouvements des doigts ; et puis la petite fille blonde qui dépasse à peine la taille de l’horloge mais qui semble indiquer le futur.



1830. LE COIFFEUR DE 1830. Lithographie originale : caricature. Se faire coiffer est un acte important de la vie de l’élégance. Le coiffeur qui connaît son métier sait toute la portée de ses ciseaux et la gravité de son geste. Comme on le devine par son mouvement, c’est un artiste qui tient dans ses mains la vie mondaine de sa cliente. Tous ses muscles sont tendus vers sa mission. Il est armé comme un hussard, une paire de ciseaux sur la hanche et un peigne en arme légère dans les cheveux. L’effort qu’il déploie est gorgé de toute la verve qui donne en France les révolutions : celle de 1789, celle artistique des Romantiques, celle des Trois Glorieuses. Évidement, tout cela est ironique ! Cette lithographie date de la Monarchie de Juillet (1830 et 1848) qu’elle critique. L’intérieur de la scène est bourgeois et luxueux, dans le goût de cette époque. Le coiffeur est chic, et l’occupation très futile. Cela contraste avec l’autre thème de cette estampe qui est la Révolution française, suggéré par les deux tableaux ayant pour titre des batailles révolutionnaires célèbres : Jemmappes et Walmy (Jemappes et Valmy) et le bonnet tricolore que tient la jeune femme tout en disant : " Pauvre liberté, qu’elle queue !! " ce qui peut se traduire par : " Pauvre liberté, quelle fin !! ". Ces deux batailles particulièrement difficiles ont permis à la Révolution de s’établir et à la ‘liberté’ de s’installer pour qu’une femme puisse se faire coiffer sa queue (de cheveux). On peut y lire les autres inscriptions suivantes : " La Caricature (Journal) N°61 " ; " Pl. 124 " ; " Lith. De Delporte " ; " On s’abonne chez Aubert galerie véro dodat ". La maison d’édition Aubert est créée en 1829 et située à Paris au Passage Véro-Dodat. Elle publie La Caricature à partir de 1830 jusqu’à la fin du titre en 1843. Il s’agit d’un hebdomadaire satirique illustré. Elle édite à part des lithographies des images du journal sous la forme de feuilles volantes, comme celle-ci.

DAME SE COIFFANT. Gravure d'une femme à sa toilette. Livre du XVIIIe siècle. Cette femme est représentée à sa toilette. Sur la table divers éléments sont reconnaissables. Il y a la boîte à poudre avec la houppe, des boîtes (à mouches, à fard…), des petits pots couverts. Ces objets peuvent être en différentes matières précieuses comme l’or, l’argent, la porcelaine, la faïence, le verre, le cristal… Le miroir est toujours présent, parfois partiellement couvert d’un tissu. Derrière elle, il y a le pot de chambre.

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COIFFEURS et PERRUQUIERS - BARBIERS (- BAIGNEURS - ETUVISTES). Robert, Estienne (1723-1794), Causes amusantes et connues, tomes I et II, Berlin (i.e. Paris), 1769 et 1770. Première édition complète en deux volumes in-12 d’à peu près 16 x 10 cm.
Le tome I est particulièrement intéressant pour la gravure en pleine page illustrant la page 66 et qui représente une chambre à coucher avec une marotte porte-coiffe, c'est-à-dire un objet sur lequel on pose sa perruque ou son chapeau. A partir de la page 367 à la page 390 est relaté un différent entre des coiffeurs et des barbiers-perruquiers, les premiers se plaignant que les seconds veulent leur prendre leur place : « Nous sommes par essence des Coiffeurs des Dames, & des fonctions pareilles ont dû nous assurer de la protection, mais cette protection a fait des envieux ; tel est l’ordre des choses. Les Maîtres Barbiers-Perruquiers sont accourus avec des têtes de bois à la main ; ils ont eu l’indiscrétion de prétendre que c’était à eux de coiffer celles des Dames. […] Le Coiffeur d’une femme est en quelque sorte le premier Officier de la toilette ; il la trouve sortant des bras du repos, les yeux encore à demi-fermés, & leur vivacité, comme enchaînée par les impressions d’un sommeil, qui est à peine évanoui. C’est dans les mains de cet Artiste, c’est au milieu des influences de son Art, que la rose s’épanouit en quelque sorte, & se revêt de son éclat le plus beau ». La plainte « POUR les Coëffeurs des Dames de Paris. » est assez amusante car elle met en valeur le métier de coiffeur en le décrivant comme un art libéral et dénigre celui de perruquier. On apprend ainsi beaucoup de choses sur ces deux métiers et combien ceux-ci étaient considérés à l’époque, les premiers n’hésitant pas à se comparer à des artistes. Page 376, un passage fait référence à la coquetterie exagérée des « Petits-Maîtres » dont les coiffeurs concèdent la tête aux perruquiers afin de ralentir l’élégance affectée de ces raffinés. Page 379, on remarque que le métier de Perruquier comprend aussi celui de barbier, baigneur et étuviste. Nous apprenons qu’à Paris en 1769, il y a près de 1200 coiffeurs (p.388) sans compter les perruquiers. Dans le tome II, pp.338-358, il est question de perruquiers-barbiers qui jaloux du succès d’un de leurs confrères, lui volent tous ses effets. Outre la gravure non signée qui dépeint la scène, l’intérêt est aussi dans le texte où on apprend de nombreuses choses sur ce métier avec par exemple un recensement des effets d’un perruquier-barbier : perruques, cheveux, rasoirs, plats à barbe, savonnettes, têtes, boites, essences, poudres, boites à poudre, peignes, étuis, boîtes à perruques …
Reliures d’époque en cuir usées. Dos à cinq nerfs avec une pièce de titre en maroquin rouge et fers chardons. Tome I avec la coiffe supérieure et les mors endommagés. La tranche de queue du tome II est abîmée. Les plats sont fatigués et tachés et les coins rognés. Mais la reliure est solide. Il manque une feuille de garde au tome I mais les deux volumes sont complets avec toutes les gravures (huit en pleine page), les vignettes et les culs-de-lampe. Quelques pages sont un peu cornées et avec quelques taches. Le tome I a quelques petites déchirures ne gênant pas le texte. La page 108 du tome I a une déchirure mais le texte reste lisible. Ensemble correct. Ex-libris écrit à la main la plume à l’époque sur chaque les deux pages de titre.


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LA HAUTEUR DES PANACHES. Mercier, Louis-Sébastien, Tableau de Paris, Nouvelle édition, Corrigée et augmentée tome III, Amsterdam, 1783. Le chapitre CCCCXIX est consacré à la 'Hauteur des panaches'.

PERRUQUIER BAIGNEUR, NOUVELLES PERRUQUES. Planche 15. Signature : « Benard Direxit ». Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert. Dimensions : 32 x 46,5 cm et 24,3 x 35,3 cm sans les marges. Cette estampe est du XVIIIe siècle. Filigrane 'CMF' et figure ressemblant à un aigle.


DAME SE FAISANT COIFFER. Gravure du XVIIIe siècle ou du début XIXe siècle de 23,6 x 17,2 cm représentant une dame à sa toilette avec deux de ses servantes avec l’inscription en dessous :
Lise s’en va changer d’humeur et de visage,
Après avoir passé près de son cher êpoux
Toute la nuit comme un hibou,
Pour qui donc ce bel êtalage ?
N. Lancret pinx. M. Horthemels sculp. A Paris chez M. Horthemels rue S. jâque au Mecenas.
Estampe d'époque collée sur du papier contemporain.


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