Accueil
Collection
Pastorales
Collection Contes et Fables
Blog
Contact
Contact
Les habits à la mode
Contact
Les vêtements caractérisent la mode du moment.
XVe siècle
XV-XVIE SIECLES. Bois gravé, sans doute du XVIe siècle, de 7,8 x 16,5 cm, avec du texte en latin au dos de la comédie de Térence (auteur romain antique) intitulée Les Adelphes
Gentilshommes
GENTILSHOMMES. Vignette gravée provenant sans doute d'un livre d'époque du XVIe siècle représentant deux gentilshommes entourés de leur armée. Leurs habits sont caractéristiques de cette époque. Celui ayant une moustache porte : un chapeau volumineux avec des plumes, un collet, un pourpoint avec des manches volumineuses, des hauts-de-chausses à crevés (mode vestimentaire où sont cousues des 'déchirures' laissant voir un tissu intérieur), chausses etc. Cette gravure malheureusement récemment collée sur du carton, fait 8,8 x 14,9 cm.


GRAVURES DE MODE DES XVIE-XVIIE SIECLES DE CESARO VECELLIO.
Cesare Vecellio (v.1521 – 1601) est un artiste italien, parent du Titien dans l’atelier duquel il commence son apprentissage. Dans son ouvrage Habiti antichi, et moderni di tutto il Monde..., il offre de très nombreuses gravures présentant les modes anciennes et de son époque dans différents pays. Textes et images sont valorisés à parts égales. Certains y voient les prémisses d’un véritable livre sur la mode, avec modèles et textes descriptifs, donnant des noms et adresses d’artisans (tailleurs …) et s’intéressant aux détails vestimentaires et autres phénomènes de mode d’alors comme la façon dont les dames de Venise obtiennent le fameux blond vénitien.
Première gravure : « Gentildonne ne’Regiment. » du livre I des Habits d’Italie (« Libro Primo de gli habiti d’Italia.), estampe originale tirée de l’ouvrage de Cesare Vecellio (vers 1521-1601), Habiti antichi, et moderni di tutto il Monde..., Venetia, appresso i Sessa, 1598. La première édition d’Habiti antichi, et moderni di tutto date de 1589 et est du même éditeur (Venetia, appresso i Sessa). Cette gravure est en bon état, un peu jaunie. Texte d’origine au dos en italien et latin correspondant à la gravure de la feuille précédente et non pas de celle présente ici.
Les deux autres gravures originales sont tirées du même livre mais d’une édition de 1664 : Habiti antichi, overo Raccolta di figure delineate dal gran Tiziano e da Cesare Vecellio suo fratello diligentemente intagliate, conforme alle nationi del mondo..., Venetia, Combi, 1664. La seconde gravure a pour titre : « Matrona Svizzera ». Elle a une mouillure, et est jaunie. On distingue un filigrane en forme d’étoile surmontée d’un globe (voir photographie). La troisième estampe est intitulée : « Donna di Brantia. ». Elle fait partie des « Habiti dell’Europa. ». Le papier est légèrement taché et un peu froissé. Texte descriptif en italien au dos.
Dimensions d’à peu près 17,5 x 11 cm de chaque gravure.


LA ROBE ANDRIENNE « … la Dlle Dancourt la mère, qui représentait L’Andrienne, imagina une sorte de robe abattue, qui convenait à ce rôle, dont la mode s’établit, & ces robes retinrent le nom d’Andriennes. » (Maupoint, Bibl. des théâtres, 1733). L’Andrienne de l’auteur romain Térence (IIe siècle av. J.-C.) a été jouée sur le théâtre français en 1694 pour la première fois. Et la robe marqua le début des robes volantes (amples et assouplies).
Baron (Michel Boyron : 1653-1729), Les Œuvres. De Monsieur Baron, Paris, Pierre Ribou, 1704. Recueil de comédies de Michel Boyron reliées en 1 vol. in-12 (9x16 cm) comprenant :
- La Coquette et la fausse prude, comédie, Paris, Thomas Guillain, 1687, in 12 de (3) ff., 179-(1) pp. Première édition.
- L’Homme à bonne fortune, comédie, Paris, Pierre Ribou, 1697, in12 de (6) ff., 144 pp.
- L’Andrienne, comédie, Paris, Pierre Ribou, 1704 (mal noté 1694) avec privilège du Roi Du 30 janvier 1704. In 12 de (4) ff., 97-(3) pp. Première édition. « La date imprimée au titre : M.DC.XCCIV, doit être lue : ″1704″, date qui est celle du privilège. D'après H.-G. Duchesne, […] la pièce a été représentée pour la première fois au Théâtre français, le 16 novembre 1703. » http://gallica.bnf.fr/
Reliure usée en veau brun moucheté avec un dos à nerfs orné. Ex libris manuscrit sur la page de titre : « Forest homme de loi ». La page blanche précédente est déchirée et contient un texte manuscrit de l’époque. Etat convenable, solide et complet. 1ère édition.


LA DAME SUIVANT L'EDIT. Louis XIII publie plusieurs édits tentant d’imposer plus de sobriété dans les vêtements ; comme celui de 1633 qui défend aux sujets "de porter sur leur chemise, coulets, manchettes, coiffe et sur autre linge aucune découpure et broderie de fil d'or et d'argent, passements, dentelles, points coupés, manufacturés, tant de dedans que dehors le royaume". Abraham Bosse (Tours 1604 – Paris 1676) a illustré ce thème par une suite de trois estampes, dont deux d’entres elles présentent une femme et un homme à leur toilette. On peut voir la troisième sur http://expositions.bnf.fr/bosse/grand/087.htm. Les deux que nous vendons ici dévoilent aussi combien ces édits sont impopulaires. Ici "La Dame suivant l'Edit" dit : « Quoique j’ai assez de beauté pour assurer sans vanité qu’il n’est point de femme plus belle ; il semble pourtant à mes yeux qu’avec l’or et la dentelle je m’ajuste encore bien mieux. J’aime à porter tous les jours, ou le satin, ou le velours ; et ne connais point l’estime ; car je sais véritablement que l’on a toujours meilleure mine, quand on s’habille richement. Il me faut tourner néanmoins mon esprit à de nouveaux soins, en quittant la galanterie ; et désormais ne porter ni ‘poinct’ coupé ni broderie, ni tels ouvrages superflus. ». On remarque l’agencement de la table de toilette ; avec la toilette elle-même en dentelle sur laquelle sont posés un miroir et un sachet de senteur (voir la partie consacrée à la Toilette et dans le blog http://www.lamesure.org l’article du 16 mai 2007 : Les Objets de parfums que l'on porte sur soi au XVIIIe siècle) sur lequel la Dame pose sa main gauche. Cette estampe est du XVIIe siècle d'Abraham Bosse. La gravure est entière mais sans les marges. Dimensions : 29,1x20,2 cm.


LE COURTISAN SUIVANT L’EDIT DE L’ANNEE 1633. Quant au courtisan qui abandonne ses anciens vêtements, il constate en se regardant dans la glace : « Que ce m’est une chose étrange de remarquer combien me change cet habillement réformé ! Que j’ai de mal à m’en défendre, et qu’il me fâche de le prendre pour ne l’avoir accoutumé ! Je violente ma nature, me voyant en cette posture, et demeure tout interdit. Mais à quoi me sert cette plainte, si par raison ou par contrainte il faut obéir à l’édit ! Il est juste qu’on s’accommode au temps, au pays, à la mode, suivant le saint décret des lois, sans chercher de preuve plus ample que celle qui luit dans l’exemple de Louis le plus grand des Rois. » L’intérêt de cette estampe originale du XVIIe siècle d’Abraham Bosse (Tours 1604 – Paris 1676) se situe aussi dans la représentation d’une table de toilette d’homme. La gravure est entière mais sans les marges. Dimensions : 29x20,3 cm.


LA MODE DE LA GORGE DEPLOYEE. Planche 322 de l’an IX (1800) provenant du Journal des Dames et des Modes fondé à Paris en 1797, et dont Pierre de La Mésangère devient rapidement le directeur. Cette gravure est d’époque et peinte en son temps. Elle porte comme les autres estampes de ce périodique l’inscription Costume Parisien. En dessous, un texte indique que le modèle est habillé d’un Chapeau de Crêpe et d’une Robe de Mousseline. Mais on remarque surtout le décolleté de sa tunique qui couvre seulement le dessous de ses seins. Les drapés vaporeux (transparents) et les nudités antiques sont à la mode. Mais les tuniques bien que dévoilant le torse couvrent presque toujours tout le bas du corps jusqu’aux souliers. Montrer des pieds nus semble être considéré alors comme un acte impudique voir indécent. Cette gravure fait 11,8 x 18,4 cm.

Mouchoir du XVIIIe siècle en dentelle
MOUCHOIR DU XVIIIE SIECLE EN DENTELLE. Mouchoir d'époque XVIIIe siècle en dentelle d'à peu près 34 x 42,5 cm.

CRAVATE POUR FEMME. Grande cravate ou barbe en dentelle de soie faite main aux fuseaux. Dentelle de 'Chantilly' datant de la 2ème moitié du XIXème, Napoléon III.  Motifs (plutôt rares pour cette technique) de noeuds et rubans entrelacés finis par des pompons. Dimensions :  longueur de 122 cm et largeur de16cm au plus large.

Robe en soie de 1900
ROBE EN SOIE DE 1900. Robe 1900 deux pièces ; soie crème claire. Broderie main en soie au corsage et jupe. Plis et volants. Garnie de dentelles Valenciennes. Ceinture en soie. Carrure 40 ,hauteur totale 140devant et 150 dos,tour de taille 65. La ceinture de taille a été remontée. Très bon état.

CRAVATES 1920. Deux cravates du début du XXe siècle (vers 1920). Celles-ci ne se nouent pas mais s'accrochent autour du cou ou au devant du col. Ce genre est assez court, car il est d'usage à cette époque de porter un gilet.

Autres objets en relation se trouvant dans d'autres rubriques :

TOILETTE FLORENTINE AVEC L’ELEGANT CHAPEAU DES CHAMPS ELISEE Gravure du XVIIIe siècle rehaussée à l’aquarelle à l’époque. Filigrane en forme semble-t-il de clés. Cette élégante est en promenade avec son petit chien et son chapeau rehaussé de plumes, de fleurs, de rubans et semble-t-il de gazes. Dimensions : 18,5 x 30 cm sans les marges et 26,5 x 41,7 cm pour la feuille entière. Très belle gravure d'époque XVIIIe siècle.



 

L'ELEGANT AU RENDEZ-VOUS DU PALAIS ROYAL Gravure du XVIIIe siècle (d'époque), rehaussée à l’aquarelle. Dimensions de la feuille entière : 15,5 x 23,5 cm. La tenue de cet élégant du Palais-Royal est presque entièrement mouchetée, dans un goût « léopard » à la mode à cette époque.


 

COSTUME FRANÇAIS HABIT A GRAND COLET REMONTANT. CHEVEUX A LA TITUS. Déposé à la Bibliothèque. Dimensions : 13 x 21,7 cm (feuille entière). Gravure d’époque (du début du XIXe siècle). Les découvertes archéologiques du XVIIIe siècle mettent au goût du jour des coupes de cheveux courts appelées « coiffures à la Titus » du nom du fils de Brutus que l’acteur François-Joseph Talma (1763 - 1826) joue avec cette coupe qu’il garde en ville.


LES ALMANACHS. Ces deux très petites gravures sont tirées d'un almanach. Au XVIIe siècle il s’agit d’un placard (une grande feuille) illustrée qui s’affiche sur un mur. Au XVIIIe siècle, sous Louis XV, apparaissent les almanachs-livres : de petits ouvrages, souvent miniatures (de in-18 à in-64) aux thèmes très divers. Des marchands, des costumiers s’en servent comme d’un moyen pour faire de la réclame et en font éditer avec de jolies reliures et illustrés de gravures de mode.

HABITS D'HIVER. LE MERCURE GALANT. Mercure galant, Octobre 1678, Lyon, Thomas Amaulry, 1678. D’après Rayomnd Gaudriault ( La Gravure de mode féminine en France, Paris, Les éditions de l’amateur, 1983), les deux estampes de mode présentent dans cet ouvrage font partie des « premières véritables gravures de mode françaises » (p.19). « A la demande de Donneau de Visé, directeur du Mercure Galant, il [le célèbre Bérain (1640-1711)] dessine pour la gazette les costumes que va graver le Pautre. » (p.18). Il s’en suit 10 planches (125x100 mm) donc 5 suivant les habits de saisons avec pour l’Hiver deux planches publiées dans le Mercure Galant d’Octobre 1678. La date de 1678 marquerait donc les premières gravures de modes présentées dans une publication périodique (p.34). Ici, la mode du temps est décrite des pages 237 à 253, avec deux gravures l’une avec un cavalier, et une autre avec une dame, tous deux en « Habit d’Hiver » avec l’inscription de l’année en toutes lettres. Comme souvent pour les gravures servant de référence, celles-ci ont été copiées par la suite, par exemple dans les Mémoires de la comtesse de Tournemir de la première année d'édition (1708) de David Mortier à Londres, et dont le frontispice représentant « la comtesse de Tournemir » est une copie de la Dame en « Habits d’Hiver ». Les deux estampes de mode du Mercure Galant d’octobre 1678 illustrent le texte qui comme d’habitude dans ce périodique est sous la forme d’une lettre adressée à une dame. On y parle de la mode qui sera dans le prochain hiver 1678. On en profite pour faire un peu de publicité pour des fabricants et marchands comme « Monsieur Gaultier de la Couronne Rue des Bourdonnois » ou « le Sieur Charlier » qui a « son Magazin à Paris Rue de la Coutellerie, au Cerceau d’or ». On décrit ensuite les gravures. Il s’agit là d’un document de premier ordre dans l’histoire des gravures et revues de modes. De plus, le Mercure galant (dont la première parution date de 1672) est le périodique des Modernes de la fin du XVIIe siècle (Charles Perrault, Fontenelle …). En 1724, il change son titre en Mercure de France jusqu’en 1825. Voilà ce que l’on peut lire dans http://revel.unice.fr : « Le Mercure galant fut « moderne » avec passion. Contre les « Anciens » […] « l’auteur du Mercure » alla sentir le vent de la modernité à Versailles dans l’entourage de Colbert où l’actif et fort politique Charles Perrault distribuait pensions et conseils avisés. De Visé publia un jeune Normand de talent, Fontenelle, de surcroît neveu des Corneille, les porte-drapeaux du bon théâtre contre l’auteur de Phèdre et ses trop galantes rapsodies. Plus tard, il imprima dans son journal les premiers contes de Perrault, et donna à Thomas Corneille une espèce de droit de succession à ce que l’auteur des Caractères appelait l’Hermès galant en le qualifiant d’« immédiatement au-dessous de rien ». Les anciennes gloires féminines de la préciosité ralliées au monarque triomphant, Mlle de Scudéry puis Mme et Mlle Deshoulières, annonçaient d’autres gloires féminines comme Mlle L’Héritier, nièce des Perrault ou Catherine Bernard, protégée de Fontenelle. Le Mercure accueillait volontiers leurs vers et se faisait une réputation d’ami des dames contre des Anciens, tout juste capables de vaticiner de vieilles rengaines et des « satires contre les femmes ». » L’ouvrage est dans sa reliure de l’époque cependant très usée avec des galeries superficielles. L’intérieur est en assez bon état. La plupart des pages sont jaunies. Il contient outre les gravures déjà mentionnées, le plan du pont de Strasbourg et de ses trois forts (une déchirure), une planche de médailles (une déchirure). Et deux airs avec leur partition. Il manque une autre partition et « L’Enigme en figure ».

MARCHANDE DE MODES. Gravure du XVIIIe siècle provenant du Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de l'Encyclopédie Diderot et d'Alembert, de la partie consacrée aux 'Arts de l’habillement’. Le titre est Marchande de Modes, avec une très belle gravure montrant une boutique de marchandes de modes, avec en dessous un patron. Elle fait 25,7 cm x 40,2 cm et a une pliure. Cette estampe est bien du 18 ème siècle comme le prouve le papier avec son filigrane en forme de grappe de raisin.

- Présentation - Modes - Gravures - Périodiques - Toilette - Coiffures - Elégants - Précieuses - Promenades - Anticomanie - Anglomanie - Métiers - Modernes - Habits - Bon goût - XIXe-XXe - Pastorales -
 
 
 
 
La Mesure de l'Excellence Paris
lamesure@lamesure.fr